Les Français sont prêts à investir sur la Française des jeux. Le groupe vient d'entrer en bourse, jeudi 7 novembre. "Je crois que c'est un marché qui est pérenne, c'est le marché du rêve et le rêve, ça durera toujours", estime Jean-Marie Cammas, investisseur individuel. À chaque privatisation ou presque, il a acheté des titres. Mais toutes ces entreprises, vendues les unes après les autres par l'État, n'ont pas forcément fait les bonnes affaires des Français.De mauvais placementsEn 2005, lorsqu'EDF entre en bourse, l'action valait 32 €. Aujourd'hui, elle ne vaut plus que 9,37 € soit les deux tiers de sa valeur. Même constat pour la Société Générale. "Ce n'était pas un bon investissement. Très rapidement, le cours de la Société Générale a baissé", poursuit Jean-Marie Cammas. Ce dernier connaît donc bien la part de risque et n'espère par toucher le jackpot avec la privatisation de la Française des jeux.