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Jean-Michel Blanquer regrette de passer "une part non négligeable" de son temps à devoir "rectifier des bobards"

Le ministre de l'Éducation nationale était l'invité de France Inter jeudi.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, le 28 mars 2019 sur France Inter. (FRANCE INTER)

"En tant que responsable public vous passez maintenant une part non négligeable de votre temps à devoir rectifier des bobards", s'est emporté jeudi 28 mars sur France Inter, le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, confronté à des critiques contre son projet de loi "École de la confiance".

Des critiques malhonnêtes et infondées selon le ministre : "Semaine après semaine, on met un coup de projecteur sur l'un des aspects de la loi et c'est parfois décrit de manière un peu caricaturale". "La semaine dernière il y a des gens qui ont prétendu qu'on voulait supprimer les écoles maternelles. J'ai dit que c'était un bobard, et je tiens à être solennel sur ce point", s'est défendu Jean-Michel Blanquer.

Des mobilisations contre des réformes qui n'existent pas

"La semaine dernière, j'ai vu un député, un élu de la République, qui sachant pertinemment que cette histoire d'écoles maternelles qu'on veut fermer est totalement fausse l'a quand même dit dans des réunions pour exciter les gens. Vous avez des gens qui n'ont pas envoyé leurs enfants à l'école maternelle pour faire 'école morte' pour protester contre une mesure qui n'existe pas", a assuré le ministre de l'Education nationale.

"En ce moment on est en train d'énerver un peu tout le monde en décrivant cette histoire d'établissements publics des savoirs fondamentaux [regroupements écoles-collèges] d'une manière qui n'est absolument pas réelle". "Je le dis de manière plus solennelle, il faut un consensus local et donc quand il n'y en a pas, on ne fera pas les établissements des savoirs fondamentaux, ce ne sera certainement pas la majorité des cas", a expliqué, Jean-Michel Blanquer.

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