Alors que plusieurs membres de la commission nationale du débat public dénoncent la mainmise de l'Elysée sur le "grand débat" qui doit être organisé à l'issue de la crise des "gilets jaunes", Benjamin Griveaux a appelé mardi 18 décembre sur franceinfo à ne pas verser dans la "suspicion généralisée".Si on voulait cornaquer le débat ou le corseter, ça se ferait en préfecture, avec le préfet en maître de cérémonie.Benjamin Griveauxà franceinfo"[Le débat] se fera au contraire dans les mairies, a insisté Benjamin Griveaux, comme l'a dit le Premier ministre, dans un jardin à l'anglaise plutôt qu'à la française, dans un foisonnement créatif et innovant.""C'est le débat le plus important sans doute qu'on aura eu depuis 30 ans, a ajouté Benjamin Griveaux. Est-ce que vous pensez sincèrement qu'on va y faire des meetings politiques ? Ceux qui vont faire ça, les Français vont les recevoir d'une certaine manière, et à mon avis, pas des plus amicales." "J'en ai ras-le-bol de cette suspicion généralisée", a dit le porte-parole du gouvernement. "Retroussons-nous les manches et pas de faux procès."