: Vidéo Florian Philippot n'imagine pas que la justice "aille dans le sens d'un déni de démocratie"
Le vice-président du Front national était interrogé sur France Info au sujet de la décision de justice attendue sur l'appel du FN contre la suspension de son congrès.
Florian Philippot, vice-président du FN, a déclaré, mardi 28 juillet sur France Info, ne pas pouvoir imaginer que la justice "aille dans le sens d'un déni de démocratie", quelques heures avant la décision de la cour d'appel de Versailles sur l'appel du Front national contre la suspension de son congrès par correspondance.
"Je ne peux pas imaginer que la justice ne donne pas raison à la démocratie interne, qu'elle aille dans le sens d'un déni de démocratie, puisque plus de 30 000 adhérents du FN ont voté, ont pris part à cette consultation", a déclaré Florian Philippot. Quelque 51 500 adhérents devaient approuver ou rejeter par courrier, jusqu'au 10 juillet, les nouveaux statuts du FN, dont le titre de président d'honneur de Jean-Marie Le Pen a été supprimé. Mais, saisis par ce dernier, les juges des référés du tribunal de grande instance de Nanterre ont suspendu le 8 juillet les opérations de vote.
"Jean-Marie Le Pen fait partie du passé"
"Dans tous les cas, ce sont des péripéties judiciaires, mais du point de vue politique, les choses sont faites", a par ailleurs estimé Florian Philippot. "Le Front national a dit qu'il ne voulait pas de Jean-Marie Le Pen président d'honneur, Jean-Marie Le Pen a dit qu'il souhaitait la défaite de Marine Le Pen en 2017 (...). Politiquement, les choses sont faites et c'est une clarification qui est heureuse", a-t-il développé. "Tout ça n'a pas beaucoup d'importance, cette page est largement tournée. Jean-Marie Le Pen fait partie du passé", a conclu le dirigeant frontiste.
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