Congrès : Macron mécontente FO, Le Pen et les Républicains
Si La France insoumise a choisi la politique de la chaise vide, l'opposition s'est montrée offensive. Après le discours d'Emmanuel Macron devant le Congrès, elle n'a pas quitté Versailles convaincue, pas plus que le leader de Force ouvrière.
"La maxime du président de la République semble être, pour paraphraser Kennedy : ne te demande pas ce que la nation peut faire pour toi, demande-toi ce que tu peux faire pour toi. Mais notre modèle social est avant tout collectif, bâti sur une solidarité pour éviter que qui que ce soit reste sur le bord du chemin", s'est insurgé Pascal Pavageau, secrétaire général du syndicat Force ouvrière, après le discours d'Emmanuel Macron devant le Congrès lundi 9 juillet.
"Suffisance et condescendance"
Christian Jacob, président du groupe les Républicains à l'Assemblée nationale, a dénoncé "les excès de suffisance et de condescendance à l'égard des Français et des élus". "Entre la réforme des minima sociaux, des retraites et de l'indemnisation chômage, plus que jamais 2019 le verra apparaître comme le président des premiers de cordée", a commenté Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national.
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