Politique : la rentrée est compliquée pour le Rassemblement national
En direct du siège du Rassemblement national à Nanterre (Hauts-de-Seine), Béatrice Gelot fait le point sur la situation du parti après la saisie de un million d'euros par la justice.
Mercredi 26 septembre, Marine Le Pen a décidé de ne pas se contenter de la réduction de moitié de la saisie de la justice et réclame plus. C'est, pour elle, une question financière et politique. "La rentrée est bien compliquée pour le Rassemblement national, alors l'allègement de la sanction est une petite bouffée d'oxygène pour Marine Le Pen, même si dans les médias, le parti poursuit sa stratégie de victimisation ", analyse Béatrice Gelot, en direct du siège du parti à Nanterre (Hauts-de-Seine). "Mais, au-delà de l'aspect financier, le Rassemblement national traverse une véritable crise politique depuis la défaite à l'élection présidentielle. On assiste à l'hémorragie du côté des militants, mais aussi du côté des élus", poursuit la journaliste.
"Sur 53 élus, 11 ont déjà démissionné du groupe"
Dans les Hauts-de-France, pourtant terre frontiste, "sur 53 élus, 11 ont déjà démissionné du groupe. Et puis la ligne politique de Marine Le Pen continue d'être remise en cause au sein du parti, et ce, à huit mois d'une échéance électorale primordiale pour le Rassemblement national ", c'est-à-dire les élections européennes en mai 2019. De plus, les ennuis judiciaires de Marine Le Pen ne sont pas terminés, "elle doit être réentendue par les juges en octobre dans le dossier des assistants parlementaires européens".
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