Frappes françaises en Syrie : le silence des Républicains
Ils étaient tous là, en meeting, dimanche matin à Nogent-sur-Marne. Mais aucun des ténors des Républicains, hormis Bruno Le Maire, n'a jugé opportun de commenter les frappes décidées par François Hollande en Syrie. "Ils sont pour, et ça les gêne, pour une fois, de décerner un bon point au président" analyse un proche de François Hollande. Nicolas Sarkozy a hésité après le meeting. Et puis il s'est ravisé. Aller sur ce terrain c'était risqué de gommer ses différences avec les socialistes, alors qu'il cultive à fond le "Hollande bashing" pour les régionales.
Dans l'entourage du président, on est évidemment fier du chef de guerre Hollande, "sa main ne tremble pas quand l'essentiel, la guerre contre les terroristes, est en jeu", dit l'un de ses amis. Et puis "ça remet les pendules à l'heure" Confirme un autre. "On est sur un sujet grave, ça va nous changer des polémiques stériles à gauche sur les petites phrases d'Emmanuel Macron..."
Mercredi soir, les amis de François Hollande se réunissent en colloque à l'Assemblée. Ce n'est pas en politique étrangère qu'une campagne se gagne. Mais avec la guerre contre Daech, ils sont convaincus que François Hollande a plus que jamais l'étoffe d'un homme d'Etat, et un bilan pour se représenter en 2017.
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