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François Hollande ne fait pas de promesse aux salariés de Pétroplus à Petit Couronne

François Hollande rencontre les salariés de Pétroplus lors de son déplacement dans l'Eure ce samedi, un an jour pour jour après sa visite à Petit Couronne. Il était alors candidat à la présidentielle et avait appelé le gouvernement de l'époque à prendre ses responsabilités. Les salariés veulent interpeller le président de la République sur l'avenir de la raffinerie et leur réemploi.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Maxppp)

Pour les syndicats de Petit Couronne
c'est une question d'avenir industriel : la France peut-elle se passer de
raffinage sur son territoire
? Pour le porte-parole de l'intersyndicale, Yvon
Scornet, "le jour où on n'aura plus ce raffinage, on n'aura plus les
entreprises de pétrochimie et de caoutchouc derrière"
.

Or
l'intersyndicale juge trois dossiers de reprise sérieux. Le premier Net Oil qui
a fait une offre, même si le dossier n'est toujours pas ficelé. Et deux groupes
pétroliers, l'un Irakien, l'autre Iranien. Un obstacle pour cette dernière
candidature : l'interdiction d'importer du pétrole iranien en Europe.

"Tout faire pour trouver un repreneur" (François Hollande)

François Hollande arrive donc sur un
terrain chargé de symboles. Un an jour pour jour après
sa visite le 5 janvier 2012 durant sa campagne
présidentielle où il avait appelé l'Etat à prendre ses responsabilités en se
mettant en quête d'un repreneur, le président de la Républiques'est à son tour adressé aux salariés de Petit Couronne.

"Nous avons le devoir de tout faire pour chercher un repreneur dans les meilleures conditions" , a déclaré François Hollande. "L'Etat est à leurs côtés et je voulais leur dire que même si je ne peux rien faire comme promesse définitive (...) ça dépendra beaucoup de l'existence et de la force du repreneur"  ,a-t-il ajouté en disant espérer qu'une solution de repriseémerge à la date prévue.

Cette usine, qui emploie 470 salariés, a déposé son bilan il y a un an et le tribunal de commerce de Rouen a laissé jusqu'au 5 février aux industriels intéressés pour déposer une offre de reprise.

 

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