François Hollande : "Je n'ai rien à voir avec l'affaire" Banon-DSK
Après une heure d'entretien avec les enquêteurs de la BRDP, François Hollande a martelé son message : il n'a "rien à voir avec cette affaire" . En l'occurrence avec les accusations de tentatives de viol portées par Tristane Banon contre Dominique Strauss-Kahn.
"C'est une affaire qui ne me concerne en rien. J'ai demandé à être entendu parce qu'il y a eu une opération politique visant à mettre mon nom dans la presse", a dénoncé François Hollande à sa sortie. Le candidat à la primaire socialiste a menacé de poursuites judiciaires ceux qui tenteraient de l'impliquer dans l'affaire Banon-DSK.
_ "Je suis serein et même plus que serein. Mais ce que je n'accepte pas, c'est la manipulation politique et je dirai aux enquêteurs ce que je sais", avait-il déclaré à son arrivée.
L'objectif de François Hollande est clair : déminer le terrain de sa campagne en vue de la présidentielle. "C'est une affaire qui concerne deux personnes, en aucune facon le Parti socialiste et en aucune façon son premier secrétaire de l'époque", a-t-il ajouté. "Je ne veux pas que la campagne présidentielle puisse être en aucune façon une campagne de rumeurs, de manipulations ou de manœuvres."
Le parquet de Paris a ouvert le 8 juillet une enquête préliminaire sur la plainte de la romancière de 32 ans qui accuse l'ex-directeur général du FMI de tentative de viol, des faits qui, selon elle, remontent à 2003.
_ Tristane Banon et sa mère Anne Mansouret ont affirmé que François Hollande avait été informé des faits allégués dès 2003.
Caroline Caldier, avec agences
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