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François Hollande demande à être jugé sur "deux engagements majeurs", "justice" et "jeunesse"

François Hollande a prononcé ce soir à Tulle son premier discours de président élu. Il a insisté sur son rôle de rassembleur, plaidé pour plus d'égalité et de croissance dans la France de demain.
Article rédigé par Gérald Roux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Devant ses partisans en liesse, François Hollande a commencé par déclarer que les "Français (avaient) choisi le changement" . Avant d'enchainer : "Je mesure l'honneur qui m'est fait et la tache qui m'attend" . Le président élu adresse un "salut républicain à Nicolas Sarkozy qui a dirigé la France pendant cinq ans et qui mérite à ce titre tout notre respect".

Rassembleur

François Hollande a souligné que "beaucoup attendaient ce moment depuis de longues années" et il s'est dit "fier d'avoir été capable de redonner espoir" à son camp.
Le président élu affirme que le changement "commence maintenant" en affirmant qu'il sera le "président de tous" . "Ce soir, il n'y a pas deux France qui se font face ; il n'y a qu'une seule France".

Egalité  

En estimant qu'il y a avait eu récemment "trop de blessures, trop de fractures, trop de ruptures, trop de coupures" dans le pays, François Hollande affirme ce soir qu'"aucun enfant de la République ne sera laissé de coté" . Il rappelle que le premier devoir du président de la République est de rassembler. Le socialiste demande alors à être jugé sur "deux engagements majeurs" , "justice" et "jeunesse" .

Sortir de la crise

Le président élu évoque ensuite le nécessaire redressement de la production, la réduction des comptes publics, la défense du modèle social français, l'égalité entre nos territoires, la priorité éducative. François Hollande parle ensuite de l'Europe qui "nous regarde" avec "espoir" , dit-il, estimant que "l'austérité ne pouvait plus être une fatalité".
Et le président élu d'insister sur la croissance : "C'est la mission qui désormais est la mienne, c'est-à-dire de donner à la construction européenne une dimension de croissance, d'emploi, de prospérité, d'avenir". "C'est ce que je dirai le plus tôt possible à nos partenaires européens et d'abord à l'Allemagne, au nom de l'amitié qui nous lie et au nom de la responsabilité qui nous est commune".
Et de conclure que "le 6 mai doit être une grande date pour notre pays, un nouveau départ pour l'Europe, une nouvelle espérance pour le monde".

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