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Affaire Fillon : les propositions de Benoît Hamon "ne passent pas le mur de l'actualité", regrette son porte-parole

Le porte-parole de Benoît Hamon, Alexis Bachelay, regrette que le débat de la campagne présidentielle soit focalisé sur l'affaire Fillon. Sur franceinfo, lundi, il déplore que les propositions du candidat du Parti socialiste "ne passent pas le mur de l'actualité".

Article rédigé par franceinfo
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Le candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle Benoît Hamon à Reims (Marne), le 4 mars 2017. (FRANCOIS NASCIMBENI / AFP)

Alexis Bachelay, porte-parole de Benoît Hamon et député des Hauts-de-Seine, regrette, sur franceinfo lundi 6 février, que le débat de la campagne soit focalisé sur les déchirements de la droite : "Le débat public est tiré vers le bas par ces semaines que nous passons à commenter des procédures judiciaires, les divisions d'une famille politique."  

Benoît Hamon "a été le seul candidat, à ce jour, à faire dix propositions pour aller plus loin en matière de probité. Il a proposé qu'on ne puisse pas être candidat à une élection si on n'a pas un casier judiciaire vierge (...). Il a fait des propositions extrêmement fortes mais ses propositions ne passent pas le mur de l'actualité qui se focalise sur les divisions de la droite", a-t-il ajouté.

"C'est le discours d'une droite décomplexée"

"Monsieur Fillon peut être le prochain président de la République. Sa famille politique est divisée mais j'ai l'impression qu'il y a des gens qui ont l'intention quand même de voter pour lui", assure Alexis Bachelay.

François Fillon a réaffirmé hier dimanche qu'il ne se retirera pas de la course à la présidentielle après avoir rassemblé plusieurs dizaines de milliers de sympathisants au Trocadéro à Paris. "J'ai écouté le discours de François Fillon. C'est le discours d'une droite décomplexée et moi j'ai envie de m'opposer à ce projet-là", a réagi le porte-parole de Benoît Hamon.

Alexis Bachelay : "Le débat public est tiré vers le bas par ces semaines que nous passons à commenter des procédures judiciaires"

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