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François Fillon ne veut pas lâcher le Rafale

François Fillon était en visite sur la base aérienne de Saint-Dizier. Il décorait les pilotes de Rafale qui sont intervenus en Libye. Le Premier ministre en a profité pour préciser que la France ne comptait "en aucun cas renoncer" au Rafale.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Gonzalo Fuentes Reuters)

Il semblerait que François Fillon et Gérard Longuet ne soient pas branchés sur la même fréquence en ce qui concerne l'avenir du Rafale. La semaine dernière le ministre de la Défense semait le trouble en déclarant : "si Dassault ne vend pas son appareil à l'étranger, la chaîne sera arrêtée et les appareils naturellement entretenus" .

Le Premier ministre a lui décidé de chanter les louanges de l'avion militaire français. Prenant pour exemple la récente intervention française en Libye au sein de la coalition, le chef du gouvernement a souligné que "si l'armée de l'air française a pu maintenir un niveau d'attaque proportionnel à ses objectifs politiques, c'est grâce à ses moyens performants et polyvalents et je veux naturellement citer le Mirage 2000 et le Rafale" .

"Les capacités du Rafale ont été démontrées en Libye de façon tout à fait exceptionnelle" (François Fillon)

François Fillon reconnaît tout de même que cet appareil est difficile à vendre à l'étranger. Mais le Premier ministre ne veut pas baisser les bras trop vite. "La France ne veut pas exporter le Rafale comme on exporte une simple machine ", a expliqué M. Fillon. "Elle veut des partenariats à long terme pour porter avec les pays intéressés une ambition technologique, une ambition industrielle et une ambition stratégique" .

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