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François Fillon finalise son nouveau gouvernement

Le gouvernement Fillon III se fera donc sans Jean-Louis Borloo. On l'a appris de l'ex-ministre de l'Ecologie lui-même cet après-midi. Mais c'est désormais la seule certitude sur la physionomie de la nouvelle équipe annoncée comme resserrée. _ François Fillon a été reçu deux fois à l'Elysée aujourd'hui. Les voitures à vitres teintées sont entrées et sorties. Mais les grilles restent fermées aux journalistes. Et les informations qui passent le filtre, relèvent de la spéculation.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France ©Reuters/ Charles Platiau)

Jeudi, il avait rencontré Valérie Pécresse (ex-Enseignement supérieur).
Hier, c'est le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant qui, fait
inédit en trois ans, a traversé la Seine pour un rendez-vous avec François Fillon. C'est bien à Matignon que tout semble se passer.

Dans un communiqué publié par le service du Premier ministre, François Fillon trace lui même sa feuille de route. Il s'engage ainsi
“sous l’autorité du chef de l’Etat,” dans une nouvelle étape “qui doit permettre à notre pays de renforcer la croissance de son économie au service de l’emploi, de promouvoir les solidarités et d’assurer la sécurité de tous les Français.”

A-t-il pour autant les coudées franches pour nommer ses ministres?
La composition du gouvernement devrait apporter des réponses à cette question.

Le principal souci du Premier ministre, la décision que devait prendre celui qui postulait à sa succession, Jean-Louis Borloo. Plusieurs postes prestigieux auraient été proposés à l'ancien ministre de l'Écologie. Il aurait menacé de quitter le gouvernement s'il n'obtenait pas un grand ministère de l'Economie.
Ceci expliquant peut-être cela: Jean-Louis Borloo a annoncé à l'AFP qu'il avait “choisi de ne pas appartenir” au futur
gouvernement.

Deuxième souci: selon des parlementaires proches de
Jean-François Copé, le président du groupe UMP à l'Assemblée
nationale a décliné le portefeuille de l'Intérieur que lui a
proposé le chef de l'Etat.
Jean-François Copé semble s'accrocher à sa proposition de devenir le patron de l'UMP. Selon son entourage, il aurait obtenu gain de cause.

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