Cet article date de plus de treize ans.

François Fillon face aux parlementaires UMP

Une semaine après la déroute de la droite aux régionales, un "séminaire de travail" réunit le Premier ministre et les élus de la majorité. Des élus qui n'ont pas caché ces derniers jours leurs doutes sur la politique gouvernementale et leurs désaccords avec Nicolas Sarkozy. François Fillon devrait appeler à l'unité.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Radio France © France Info)

Les parlementaires UMP "ont des choses à dire à l'exécutif". Dans un entretien publié hier dans le Journal du Dimanche, François Fillon a assuré qu'il allait "les écouter" au cours de la réunion à huis-clos organisée cet après-midi à Paris. Mais le Premier ministre a mis les choses au point : "on ne change pas une politique engagée depuis trois ans, qui
commence à peine à produire ses effets". (LIRE NOTRE ARTICLE) Pas question donc de remettre en cause la feuille de route fixée par Nicolas Sarkozy.

Il faut dire que les parlementaires UMP n'ont pas caché ces derniers jours leurs critiques à l'encontre du chef de l'Etat. Ils comptent sur ce rendez-vous avec François Fillon pour définir avec lui les priorités des deux années à venir et ainsi peser sur les décisions du président de la République.

Il est nécessaire de créer "un nouveau pacte
majoritaire" en vue des deux dernières années du quinquennat ont ainsi plaidé le chef de file des députés UMP Jean-François Copé et son homologue du Sénat, Gérard Longuet.

Cette nouvelle étape dans la "co-production législative" n'est pas vraiment du goût de l'Elysée...

Jean-François Copé a d'ailleurs un peu amendé son propos ce week-end, rappelant qu'il était "engagé à fond aux côtés de Nicolas Sarkozy
dans sa réélection en 2012".
_ L'appel à l'unité relayé par plusieurs membres du gouvernement au cours de la semaine dernière semble avoir en effet avoir été entendu, et les critiques sont moins vives depuis quelques jours.

Ce qui n'empêche pas Alain Juppé d'exposer au grand jour ses ambitions présidentielles... L'ancien Premier ministre a annoncé ce dimanche sur BFM TV qu'il n'excluait pas d'être candidat à
des primaires si Nicolas Sarkozy ne se représentait pas en 2012.

Céline Asselot avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.