François Fillon confirme l’aggravation de la récession en France

Le chef du gouvernement note que le marché de l'emploi continuera de se dégrader en France comme dans toutes les économies développées, en 2009. "Je pense que, jusqu'à l'été, la pression sur les restructurations restera très forte, mais qu'après l'été la hausse du chômage ralentira", affirme-t-il. A la veille de la publication par l'INSEE du chiffre de la croissance au premier trimestre (qu'on attend très mauvais), le Premier ministre reconnait que la prévision officielle de croissance pour 2009 (moins 1,5%) n'est plus réaliste du tout.

François Fillon a par ailleurs affirmé que " la fiscalité n'augmentera pas " et qu'il préparait "un budget 2010 avec l'ambition et la volonté de réduire les dépenses de l'Etat". Pour réduire les dépenses de l’Etat la règle du non-remplacement d'un départ en retraite sur deux dans la fonction publique est maintenue et le gouvernement entend accélérer l'effort de la révision générale des politiques publiques (RGPP). "Des mesures seront annoncées cet été", selon François Fillon.

Le Premier ministre s'est également exprimé sur les deux gros dossiers du moment: A propos de la réforme de l'hôpital, il a déclaré que "le gouvernement ne fera plus de concessions". Et en ce qui concerne les universités, il a affirmé que "les examens ne seront pas bradés". François Fillon chiffre à six le nombre d'universités qui ne sont pas en mesure de faire passer les examens et précise que le gouvernement étudie deux solutions pour les universités bloquées: le report des examens à septembre ou leur organisation en dehors de l'enceinte des facultés.

Claire Debuyser, avec agences