Politique : le MoDem reste "membre à part entière de la majorité", affirme François Bayrou

Le président du MoDem a assuré, mercredi 7 février, qu'il "n'entrerait pas au gouvernement".
Article rédigé par franceinfo
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Le président du MoDem François Bayrou, invité de la matinale de franceinfo jeudi 8 février. (FRANCE INFO / RADIO FRANCE)

Le président du MoDem François Bayrou assure jeudi 8 février sur franceinfo que son parti reste "membre à part entière de la majorité qui veut reconstruire le pays". "Le MoDem a une responsabilité, comme la majorité", a ajouté l'élu béarnais qui a répété que son parti était membre de la majorité "pour corriger ou pour soigner les extrêmes difficultés que nous rencontrons".

"Le pays a besoin de plus de compréhension politique de ce qui se passe à la base et de moins de technocratie gestionnaire", a-t-il expliqué. Interrogé sur un éventuel regret quant à son soutien à Emmanuel Macron depuis 2017, François Bayrou a répondu "jamais". "Imaginez ce que nous aurions rencontré si Emmanuel Macron n'avait pas été élu et s'il ne s'était pas créé ce nouveau paysage que nous vivons", affirme-t-il. "Je ne laisserai pas faire un certain nombre de dérives fondées sur l'ignorance de ce que vivent les Français à la base", a-t-il répété.

"Le pays a besoin de plus de compréhension politique"

"Il y a le sentiment que certaines sensibilités de la majorité occupent l'espace", a-t-il glissé, évoquant un "déséquilibre politique" de l'exécutif. "Il y a une dérive, le moment est venu de remettre les choses à l'endroit, de rappeler pourquoi nous sommes là", a-t-il ajouté. Fort d'une cinquantaine de députés, le parti centriste joue un poids certain dans la majorité, qui n'est que relative. "J'essaie de recentrer et de réorienter la politique suivie dans la manière dont on s’adresse au pays ", a justifié le patron du parti centriste. "Mon soutien ne se marchande pas", a déclaré l'allié historique d'Emmanuel Macron.

Selon lui, la politique française arrive à "un point de grave inquiétude pour ne pas dire de non-retour" concernant "la manière dont on s'adresse au pays". Pour le maire de Pau, "le pays a besoin de plus de compréhension politique de ce qui se passe à la base et de moins de technocratie gestionnaire".

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