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François Bayrou, invité de Radio France Politique le 11 septembre

François Bayrou, député des Pyrénées-Atlantiques et président du Mouvement Démocrate (MoDem), était l'invité de Radio France Politique, dimanche 11 septembre. _ Une émission du groupe Radio France présentée par Jean-François Achilli (France Inter) et co-animée par Marie-Eve Malouines (France Info), Hubert Huertas (France Culture), Benoît Bouscarel (Le Mouv’) pour la séquence "questions de génération", ainsi que par les différents journalistes du réseau France Bleu pour un questionnaire "vu d’ici".

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

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Sujet numéro un de la journée du 11 septembre, le dixième anniversaire des attentats contre les tours jumelles à New York. François Bayrou revient sur les conséquences des attentats, la première c'est la guerre menée en Afghanistan depuis 2001. Une guerre que la France mène aux côtés de ses alliés occidentaux. Pour François Bayrou, impossible de gagner là bas. "Il faut une transmission ordonnée" du pouvoir, selon lui.

À propos de la rentrée politique, très chargée en "affaires", le président du MoDem se dit scandalisé par les révélations du Journal du Dimanche. Selon les informations de l'hebdomadaire, Jacques Chirac et Dominique de Villepin ont bénéficié de financements occultes pour le RPR, ancêtre de l'UMP. Et c'est le premier intéressé qui l'avoue, l'avocat franco-libanais Robert Bourgi. Boosté par le sujet de l'interview, François Bayrou ajoute qu'il est un des rares hommes politiques français "à être inaccessible à la corruption ou à la pression", tout simplement.

L'Éducation nationale est la grande priorité du troisième homme de la présidentielle de 2007. Il l'a rappelé, mais pas trop. S'il est élu, il refuse de revenir sur les coupes budgétaires de Nicolas Sarkozy : "Je ne me laisserai pas aller à la facilité de créer des postes" . Autrement dit, pas d’augmentation de budget, mais le candidat d’ajouter qu’il ne le diminuera pas non plus. Relancé par le journaliste Benoît Bouscarel, il rappelle qu'il veut "donner à la France le meilleur système éducatif du monde". Pour ce faire, il suffirait de proposer des bourses aux étudiants. Des bourses contre lesquelles ils s'engagent à assurer des heures de soutien scolaire auprès d'élèves de collège ou de lycée en difficulté.

Pierre Breteau