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France-Maroc : accord sur la formation d'imams modérés

A l'occasion de la visite de François Hollande au Maroc, son ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a signé un accord de coopération pour la formation d'imams.
Article rédigé par Yves Izard
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Laurent Fabius a signé ce texte avec Ahmed Toufik, le ministre marocain des Affaires religieuses © REUTERS)

 L'idée c'est de travailler avec les Marocains qui ont l'expérience et surtout le nouvel institut Mohammed VI. Depuis mars, il accueille 600 étudiants mais comme la France est un pays laïc, les candidats recevront aussi en France une formation profane. La déclaration conjointe précise qu'il s'agit de promouvoir un "islam du juste milieu" conforme aux "valeurs d'ouverture et de tolérance" mais aussi "pleinement ancré dans les valeurs de la République et de la laïcité". C'est une garantie pour Laurent Fabius qui a signé ce texte avec Ahmed Toufik, le ministre marocain des Affaires religieuses :

 "Nous n'avons pas à entrer dans la question théologique. Mais c'est bien qu'il y ait des imams modérés. Et qui en plus reçoivent une formation sur ce que sont les institutions françaises". 

Cet institut a pour ambition de prémunir l'islam contre les déviances. Et c'est pour Latifa Ibn Ziaten, mère du premier militaire assassiné à Toulouse par Mohammed Merah en 2012, une initiative salutaire pour les jeunes.

"C'est nécessaire aujourd'hui parce qu'on n'a pas d'imams formés en France, à la hauteur, pas tous. Un imam peut faire beaucoup de choses. Il peut venir au secours des jeunes aujourd'hui."

Un premier contingent de cinquante imams français sera formé dans l'année. 

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