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Florange : dialogue de sourds à Matignon

Le Premier ministre a refusé toute renégociation du plan, ont déclaré les syndicats déçus à l'issue de la réunion à Matignon mercredi en fin d'après-midi. Jean-Marc Ayrault avait promis aux syndicats de leur montrer l'accord conclu par son gouvernement la semaine dernière avec Arcelor Mittal. Le Premier ministre a rappelé qu'il n'y avait ni plan social, ni licenciement.
Article rédigé par Mathias Kern
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Les
syndicats CFDT, FO et CGT attendaient du gouvernement qu'il rectifie la copie
signée à l'arraché avec Mittal
. Il n'en a pas été question lors de la réunion de près de deux heures, ce mercredi à Matignon.

"On sort de Matignon avec des questions sans réponse " a indiqué Edouard Martin de la CFDT à la sortie de la réunion. "On voit bien que Madame Parisot a gagné. On lui a dit (à Jean-Marc Ayrault) que la tente du village gaulois reste plantée en Lorraine. La résistance continue, le combat continue, c'est pas terminé ."

Lors de la réunion, Jean-Marc Ayrault, entouré de ses principaux ministres concernés par le dossier, a expliqué comment s'étaient déroulées les transactions avec Mittal. "Les débats avec Mittal ont été difficiles, le débat a été rude " selon les propos rapportés par Walter Broccoli.

Ayrault rappelle qu'il n'y a pas eu de licenciements

Sur France 2, dans le journal de 20 heures, Jean-Marc Ayrault a défendu son accord. Le Premier ministre a tenu à rappeler qu'"il n'y avait pas de licenciement à Florange, pas de plan social. C'est ça l'essentiel ". "Beaucoup de Français aimeraient avoir un tel résultat ". Accepter une proposition de reprise du site aurait nécessité d'"exproprier Mittal " et aurait coûté "au moins un milliard d'euros ".

Jean-Marc Ayrault va veiller à ce que l'accord conclu soit respecté. Il a annoncé la mise en place d'un comité de suivi.

 

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