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Fillon : <i>"aucune hausse d'impôt</i>" et <i>"des mesures"</i> pour l’emploi

Après Nicolas Sarkozy, qui a présenté en milieu d’après-midi le plan français de 360 milliards d’euros pour sortir le secteur bancaire de la crise financière, François Fillon a voulu ce soir rassurer les contribuables et les chômeurs.
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Le Premier ministre, qui était l’invité du journal de 20H00 de TF1, a souligné que le plan de secours pour les banques adopté aujourd’hui en Conseil des ministres ne coûtera rien au contribuable. Il n'y aura "aucune hausse d'impôt", a-t-il affirmé. " Il n'y a pas de risque pour les contribuables, il n'y a pas d'argent frais mis au budget de l'Etat et si les choses se passent normalement - parce que cette crise elle aura une fin -, le contribuable, l'Etat français peut gagner de l'argent dans cette crise", a-t-il même plaidé.

Outre confirmer ce que le chef de l’Etat avait déjà dit quelques heures plus tôt - Nicolas Sarkozy avait indiqué en présentant ce plan qu'il ne "s'agira pas d'un coût pour le contribuable" - le Premier ministre a également annoncé que le gouvernement allait prendre des mesures complémentaires pour faire face à la hausse du chômage. "Comme la situation est difficile et pour faire face aux conséquences de cette crise, je suis en train de préparer avec le gouvernement, à la demande du président de la République, des mesures complémentaires en matière d'emploi qu'on annoncera dans quelques jours", a-t-il déclaré. Le gouvernement envisage notamment la création de nouveaux contrats aidés d'ici à la fin de l'année.

Demain, le projet de loi de finances rectificative (collectif budgétaire) relatif au plan de sauvetage des banques françaises sera examiné en urgence par les députés, avant d’être présenté aux sénateurs mercredi. Après son appel du 26 septembre resté lettre morte, le Premier ministre a réitéré son invite à l'adresse de l'opposition, en appelant à "l'unité nationale" autour du plan gouvernemental anti-crise. "Ce que j'espère, c'est que demain à l'Assemblée nationale, mercredi au Sénat, on aura une grande unité nationale que les Français réclament et qui peut être un élément supplémentaire de rétablissement de la confiance", a-t-il dit.

Cécile Mimaut, avec agences

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