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Eva Joly exige du PS un engagement sur la sortie du nucléaire

Il n'y aura pas d'accord de gouvernement avec le PS s'il n'y a pas d'engagement sur la sortie du nucléaire. C'est "le point dur" des discussions en vue de 2012, a affirmé Eva Joly, la candidate Europe-écologie-Les Verts (EELV) jeudi, à Tokyo.
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Eva Joly (AFP)

Il n'y aura pas d'accord de gouvernement avec le PS s'il n'y a pas d'engagement sur la sortie du nucléaire. C'est "le point dur" des discussions en vue de 2012, a affirmé Eva Joly, la candidate Europe-écologie-Les Verts (EELV) jeudi, à Tokyo.

"Je suis la seule candidate (à la présidentielle) qui veut la sortie du nucléaire en France", a souligné Eva Joly lors d'une conférence de presse, à Tokyo, en rappelant qu'elle souhaite un abandon des centrales nucléaires sur le territoire français d'ici 20 ans.

Le PS n'accepte "aucun diktat des Verts", assure Moscovici
Pierre Moscovici, directeur de campagne de François Hollande pendant la primaire, avait affirmé jeudi, sur RMC, que le PS n'accepterait "aucun diktat des Verts" et que leur position sur la sortie du nucléaire "n'était pas réaliste".

Interrogée à ce sujet, la candidate écologiste pour 2012 a déclaré: "Ma réponse est très simple: il n'y aura pas d'accord de gouvernement si nous ne sommes pas d'accord sur le fait qu'il faut sortir du nucléaire."

Rencontre avec des anti-nucléaires japonais
Eva Joly a expliqué qu'après l'accident nucléaire de Fukushima, il s'agissait pour elle d'une "responsabilité historique". Eva Joly se rend vendredi dans la ville de Fukushima. Jeudi, elle a rencontré à Tokyo des militants des organisations non-gouvernementales anti-nucléaires "Les ONG manifestent pour demander des compensations pour quitter les zones proches de Fukushima", a-t-elle écrit sur

Venue de Fillon ce week-end
"J'ai peur que la venue de M. Fillon ou d'autres n'ait pour objet que de vendre la technologie française et d'essayer de rassurer l'opinion japonaise. Moi je vous dis 'ne les croyez pas'", a-t-elle aussi souligné à propos de la visite du premier ministre au Japon, ce week-end.

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