Eva Joly avoue être "rugueuse", mais "libre"
Dans le village de Rully en Saône-et-Loire, au coté du maire EELV François Lotteau, Eva Joly a notamment reproché aux journalistes de ne pas sortir du "microcosme parisien" , au lendemain d'une séquence médiatique très délicate pour elle .
"Femme libre"
Quand on lui demande si elle compte se retirer de la compétition, présidentielle, elle répond par un "non" catégorique ; "je regarde l'avenir, je trace mon chemin avec mon parti et je porterai haut et fort notre vision de l'avenir" . Avant d’affirmer : "je suis une femme libre, j'ai la langue un peu rugueuse, mais je porte le discours d'Europe écologie" . Eva Joly refuse de revenir sur l’accord Verts/PS qu’elle a largement critiqué. Elle ne parle à aucun moment de François Hollande et reproche aux journalistes de se "copier les un et les autres" sur le traitement de l’actualité politique.
La vérité sur le nucléaire
Eva Joly veut aussi dire la vérité sur l’emploi dans le nucléaire. Après les licenciements chez Areva, elle estime que "l'industrie nucléaire va mal" ; "La technologie française nucléaire ne s'exporte pas car depuis Fukushima les clients se font rares, il y a de grandes pertes sur l'EPR en Finlande et à Flamanville" , c'est une "catastrophe industrielle que le contribuable français à terme va payer" , ajoute la candidate d’Europe Ecologie-Les Verts.
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