A la veilledu second tour, Alain Minc, l'un des conseillers officieux deNicolas Sarkozy n’avait pas exclu qu’il continue à jouer un rôle car "s'ilest battu de très peu, il est très légitime."D’où la très grande prudence cematin de Jean-François Copé, le secrétaire général de l’Ump sur France Info. "Pour ce qui me concerne, je souhaite naturellement, de la manière qu’ilsouhaitera, qu'il reste très très présent dans le débat de notre famillepolitique. Mais en même temps je respecte la décision qui est la sienne." Resteà savoir ce que sera justement cette décision. Si Nicolas Sarkozy a affirmé àplusieurs membres de son état-major qu’il ne "serait plus candidat auxmêmes fonctions", selon LeMonde.fr il est allé plus loin avec certains deses conseillers : "Il a dit, j'arrête la *politique ."*En tant qu’ancienprésident de la République, il est membre de droit du Conseil constitutionnel.Il peut aussi reprendre son métier d’avocat . A moins qu’il ne décide de s’engagerdans les affaires comme l’ancien chancelier allemand Gerhard Schröder qui s'est complètement retiré de la vie politique allemande.Ou comme consultant comme l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair.Oeuvres liées{% document %}