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Mort de Jeremie Cohen : "Il y a eu volonté d'étouffer cette affaire", affirme Éric Zemmour

Le candidat de Reconquête! à la présidentielle assure qu'il a fallu son intervention pour que la justice s'empare de l'affaire. Le père du jeune homme mort happé par un tramway mi-février a fait appel à lui.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Éric Zemmour, candidat du parti Reconquête! à la présidentielle, le 6 avril sur France Inter. (FRANCEINTER / RADIO FRANCE)

"Il y a eu volonté d'étouffer cette affaire", affirme Éric Zemmour, candidat du parti Reconquête! à l’élection présidentielle, invité du 7/9 de France Inter mercredi 6 avril, après la mort de Jeremie Cohen percuté par un tramway après avoir été frappé par plusieurs personnes à Bobigny (Seine-Saint-Denis) le 16 février.

"C’est la vie des petits Français aujourd’hui qui est en danger constant dans tous ces quartiers", comme à Bobigny, martèle le candidat d'extrême droite. "Le parquet a tout fait pour étouffer cette affaire. Il a fallu que ce pauvre père éploré m’écrive pour que ça prenne ces proportions là", a-t-il poursuivi. "L’instrumentalisation politique, c’est la loi du silence."

Pas juif, "il aurait eu le même sort"

"Je n'ai jamais dit que c'était absolument antisémite", se défend Éric Zemmour, alors que selon les premiers résultats de l'enquête, il n'y a pas de "motifs discriminatoires". "De toute façon, ce n'est pas moins grave, si j'ose dire", assume-t-il. "Ce n'est pas parce qu'un gamin est attaqué alors qu'il est handicapé, juif, qui se balade dans la rue -il aurait pu ne pas être juif, il aurait eu le même sort- je me serais scandalisé et ému de la même façon, c'est une évidence", lance-t-il.

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