Enquête sur le financement d'un tract de soutien à Guéant en 2012
Le Parquet de Nanterre a ouvert une enquête préliminaire sur de possibles soupçons de "détournement de fonds publics".
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![L'ancien ministre de l'Intérieur, Claude Guéant à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), lors de la campagne pour les élections législatives, le 13 juin 2012. (JACQUES DEMARTHON / AFP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/TNaS1ICEFUJjjxr88U6VnMcMfFU/929x24:3036x1206/432x243/2014/02/07/000_Par7158218_1.jpg)
Le Parquet de Nanterre se penche sur le financement d'un tract soutenant l'ancien ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, candidat malheureux lors des élections législatives de 2012. Le procureur a annoncé, vendredi 7 février, l'ouverture d'une enquête préliminaire sur de possibles soupçons de "détournement de fonds publics", confirmant une information du Parisien.
Le tract en question émanait du maire UMP de Boulogne-Billancourt Pierre-Christophe Baguet. Les investigations surviennent après une dénonciation de Thierry Solère, tombeur de Claude Guéant et actuel député UMP de la deuxième ville d'Ile-de-France. Selon Le Parisien, l'impression du tract a été réalisée par une entreprise d'Issy-les-Moulineaux. Toujours d'après le quotidien, elle a coûté 30 000 euros : 10 000 euros ont été payés par l'UMP nationale, tandis que le solde de 20 000 euros aurait été payé par la ville de Boulogne.
L'UMP doit toujours près de 7 700 à l'imprimeur
L'avocat de Pierre-Christophe Baguet a dénoncé des "mensonges", assurant que ce tract a été "facturé à l'UMP". Pour preuve, il a envoyé à l'AFP deux copies scannées d'une facture émise par l'imprimeur à la Fédération des Hauts-de-Seine, pour un montant de 12 854,61 euros, et d'un chèque en règlement partiel de 5 141,84 euros au siège national de l'UMP.
"Une étude d'avocat avait en effet conseillé à Pierre-Christophe Baguet de ne pas prendre en charge cette dépense à titre personnel pour des raisons juridiques. Il a ainsi été décidé que la facture serait réglée par l'UMP. L'UMP nationale reste à ce jour débitrice d'un reliquat [de 7 712,77 euros] auprès de l'imprimeur", poursuit l'avocat, assurant que la ville engagera des poursuites.
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