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En Corse, François Fillon dénonce "des actes de délinquance"

Visite-éclair du Premier ministre sur l'île pour condamner les attentats commis ce week-end, dont l'incendie des bureaux du président de l'Assemblée territoriale de Corse, à Ajaccio.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France © REUTERS / Benoit Tessier)

Il est venu "témoigner de la solidarité de la République avec les élus de Corse". François Fillon a passé deux heures, cet après-midi, à Ajaccio.

Dans la nuit de samedi à dimanche, la façade du palais de justice d'Ajaccio a été mitraillée, tandis qu'un attentat a endommagé les bureaux de la Délégation militaire départementale, à Bastia.
_ Mais l'incident le plus grave a concerné l'Assemblée de Corse, à Ajaccio. Plusieurs centaines de militants nationalistes l'ont occupé pour dénoncer "la répression de l'Etat français". Avant qu'un incendie ne dévaste quelques bureaux du président du conseil exécutif, Ange Santini (UMP).

Le ministère de l'Intérieur a annoncé que "de très importants moyens" avaient été mobilisés pour mener à bien l'enquête.

Colis piégé retrouvé à Bastia

Quelques heures avant l'arrivée de François Fillon en Corse, un colis piégé a été découvert devant l'antenne du Centre
national de la fonction publique territoriale à Bastia. La bombe, une charge artisanale de faible puissance selon les
premiers éléments de l'enquête, a pu être rapidement désamorcée.
Aucune inscription ni revendication n'a été retrouvée sur place.

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