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En Afghanistan, on attend les renforts

Quelques heures après le vote de l'Assemblée nationale en faveur du maintien et du renforcement de l'armée en Afghanistan, les expatriés français attendent les renforts. Mais tous ne s'en réjouissent pas. Si les militaires son rassurés, les ONG estiment que les autorités se trompent de voie.
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Trois hélicoptères, deux mortiers, une demi-douzaine de drônes, des moyens d'écoute, en plus des 700 soldats supplémentaires promis par le président de la République. Non seulement le parlement a voté le maintien du contingent militaire français en Afghanistan, mais encore, le premier ministre François Fillon a annoncé son renforcement. Un peu plus d'un mois après l'embuscade qui a fait 10 morts dans les rangs français, il était temps, estiment les militaires.

Environ 3.000 militaires français sont impliqués dans les opérations en Afghanistan. La grande majorité - 2.600 - est déployée en première ligne, sur le sol afghan. Ils attendent les renforts avec impatience.

Comme les autres nations engagées dans l'opération Enduring freedom, sous commandement américain (Grande-Bretagne, Allemagne, Canada, Italie, Roumanie etc.), la France restera en Afghanistan au moins un an de plus, puisque l'ONU a prorogé le mandat de l'Isaf, la force internationale. Un an de plus pour former l'armée afghane, qui doit prendre un jour la relève, lorsqu'elle sera prête.

Grégoire Lecalot, avec agencesOeuvres liées

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