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Vidéo Des pieds-noirs interpellent Emmanuel Macron à Carpentras : "Vous nous tuez une seconde fois !"

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A Carprentras, Macron interpellé par la communauté Pieds-noirs
A Carprentras, Macron interpellé par la communauté Pieds-noirs A Carprentras, Macron interpellé par la communauté Pieds-noirs (FRANCE TELEVISIONS)
Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
France Télévisions

Le candidat d'En marche ! était en déplacement dans le Vaucluse, vendredi. Il y a quelques jours, lors d'un déplacement en Algérie, il avait qualifié la colonisation de "crime contre l'humanité".

La discussion a duré plusieurs minutes dans les rues de Carpentras (Vaucluse), vendredi 17 février entre Emmanuel Macron et un rapatrié d'Algérie. Ce dernier a interpellé le candidat d'En marche ! à propos de sa déclaration enregistrée lors d'un entretien à la télévision algérienne. Le candidat à la présidentielle avait alors qualifié la colonisation de "crime contre l'humanité".

"Vous ne connaissez pas l'histoire de France !" a reproché un rapatrié à Emmanuel Macron. D'autres membres de la communauté pieds-noirs ont réclamé au candidat, en vain, des excuses pour ses propos. "Ce n'est pas de l'histoire dont on parle, on parle de mémoire" a rétorqué le candidat en campagne.

"Non, je ne révise pas !"

"Je n'ai pas dit que vous aviez fait un crime contre l'humanité, que tous les Français avaient fait un crime contre l'humanité" répond Emmanuel Macron à l'homme en face de lui, en pleine rue. "Révisez votre discours !" assène l'homme. "Non, je ne révise pas !" insiste l'homme politique.

"Vous nous accusez de choses que nous n'avons pas faites, lance une femme à Emmanuel Macron. Vous nous tuez une seconde fois !" Le candidat d'En marche !, venu à Carpentras pour présenter son programme en matière de sécurité, a expliqué qu'il était prêt à venir discuter avec les associations.

Dans une interview à la chaîne privée algérienne Echourouk News lors de son voyage en Algérie en début de semaine, l'ancien ministre de l'Économie avait qualifié la colonisation de "crime", de "crime contre l'humanité" et de "vraie barbarie". Des propos qui avaient déclenché de vives critiques à droite et au Front national, ainsi que chez les historiens.

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