"Dernier de cordée", "Je coûte un pognon de dingue" : la boutique en ligne officieuse de l’Elysée fait un carton
Parodique et militant, Enlysée.fr, la boutique en ligne officieuse de l’Elysée, propose des produits dérivés reprenant des expressions d’Emmanuel Macron. Les fonds récoltés sont redistribués à trois associations qui viennent en aide aux plus vulnérables.
Après la boutique officielle de l’Elysée, voici la boutique officieuse : Enlysée.fr. Un site parodique et militant qui propose - lui aussi - des produits dérivés reprenant des expressions d’Emmanuel Macron. Et parmi les meilleures ventes, on trouve le tee shirt “Je coûte un pognon de dingue” à vingt euros, le mug “Traverser la rue” pour dix euros ou le pull “Dernier de cordée” à trente euros. Les plus fortunés peuvent même acquérir le “portrait officiel du président de la République Emmanuel Benalla” pour 6 000 euros.
À l’origine du projet, quinze copains
Tout ceci est évidemment à prendre avec beaucoup d’humour, explique l’un des cofondateurs, qui souhaite rester anonyme. "Quand on a vu la boutique officielle de l’Elysée, on a tous cru que c’était une blague", explique-t-il. "Il s’est avéré que ça n’en était pas une, et qu’il fallait qu’on fasse une boutique parodique. Sauf qu’on ne s’attendait pas à ce que ça marche." La quinzaine de copains à l’origine du projet n’ont d’ailleurs pas peur de manquer d’inspiration pour inventer de nouveaux produits "dérivés-détournés".
Macron, c’est notre ghost writer préféré : il nous fait des phrases tous les jours. Si on veut, on pourra en faire toute l’année, jusqu’à la fin de son quinquennat.
l'un des cofondateurs d'Enlysée.frà franceinfo
Depuis le lancement du site il y a cinq jours, déjà 500 objets ont été vendus : "Pour l’instant, je crois qu’on a 5 000 euros de bénéfices", se réjouit-il. "On est loin des 350 000 de l’Elysée. Mais c’est un objectif : avec 350 000 ou un millions d’euros, on peut commencer à vraiment avoir un impact sur ce qui va se passer cet hiver." Car il n’est pas question de garder l’argent : tous les bénéfices sont reversés la Fondation Abbé Pierre, Salam et l’Auberge des migrants, trois associations qui viennent en aide aux plus vulnérables.
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