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Violences du 1er mai 2018 : le procès en appel d'Alexandre Benalla renvoyé à sa demande pour raisons de santé

L'ancien chargé de mission de l'Elysée est accusé d'avoir molesté trois hommes et deux femmes en cherchant à les interpeller en marge de la manifestation du 1er mai 2018 à Paris.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Alexandre Benalla lors de son procès en première instance pour les violences du 1er mai 2018, au tribunal de grande instance de Paris, le 1er octobre 2021. (THOMAS COEX / AFP)

Rendez-vous le 9 juin. Le procès en appel de l'ex-chargé de mission de l'Elysée Alexandre Benalla pour violences lors d'une manifestation le 1er mai 2018 a été renvoyé, à sa demande. L'une des avocates du prévenu de 31 ans, Jacqueline Laffont, a évoqué à l'ouverture de l'audience à la cour d'appel de Paris, vendredi 27 janvier, "des difficultés personnelles et de santé" qui empêchent son client d'assister à l'audience. 

Elle a évoqué une récente "sortie de l'hôpital" assortie d'un arrêt médical "au moins jusqu'au 30 janvier" mais pouvant être prolongé. Opéré le 10 janvier, Alexandre Benalla a en effet regagné son domicile à Genève le 13 janvier, selon la demande que franceinfo a pu consulter. Un arrêt de travail de deux semaines lui a été prescrit, avec comme recommandation médicale quatre à six semaines sans effort physique.

Condamné à un an de prison ferme en première instance

Alexandre Benalla est accusé d'avoir molesté trois hommes et deux femmes en cherchant à les interpeller en marge de la manifestation du 1er mai 2018 à Paris, coiffé d'un casque de la police, alors qu'il n'assistait au défilé qu'en tant qu'"observateur". "L'affaire Benalla" avait éclaté le 18 juillet 2018, après son identification par le journal Le Monde sur une vidéo où il brutalisait un couple place de la Contrescarpe, dans le Ve arrondissement de la capitale. 

En première instance, Alexandre Benalla a écopé de trois ans de prison, dont un ferme, sous bracelet électronique, une peine assortie d'une interdiction d'occuper un emploi public pendant cinq ans et d'une interdiction de port d'arme pendant dix ans. A l'audience, il avait nié la quasi-totalité des faits reprochés, affirmant avoir agi "par réflexe" citoyen, n'hésitant pas "à donner des explications absurdes et irresponsables", selon le jugement du tribunal correctionnel de Paris.

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