4 Vérités - Présidentielle : "Triste et inquiet", Estrosi évoque une "fracture au sein des Républicains"

"La tristesse". C'est le sentiment de Christian Estrosi après le premier tour de la présidentielle. "Pour la première fois sous la Ve République, ma famille politique n'est pas au second tour. Je pense aux électeurs qui, ce matin comme moi, ont un peu la gueule de bois", confie le député les Républicains dans les 4 Vérités ce lundi matin.

Pas de colère pour Christian Estrosi. "Elle est toujours mauvaise conseillère. J'ai été loyal, j'ai soutenu, mais j'ai mis en garde", rappelle-t-il. "J'ai rappelé que les affaires allaient entacher notre campagne, j'ai rappelé le sectarisme affiché par certains proches de François Fillon qui ont essayé de radicaliser, qui ont été des serviteurs zélés en quête d'un petit secrétariat d'État à la sortie. Il suffit de voir Sens commun qui ont demandé à ne pas voter contre Marine Le Pen au second tour. Nous étions une droite populaire et nous avons glissé vers une droite élitiste", explique-t-il.

De Gaulle, "un homme en marche"

Éric Ciotti appelle à continuer le combat contre Emmanuel Macron, évoquant les législatives. "Cette attitude m'attriste et m'inquiète. Il y a eu une fracture qui se crée" au sein du parti, n'hésite-t-il pas à lancer. Pour sa part, Christian votera "sans condition Emmanuel Macron pour battre Marine Le Pen".

Il conclut comme un appel au favori de la présidentielle : "Les Français en ont ras le bol des formations politiques traditionnelles et il faut leur apporter une réponse moderne à cela. Je suis gaulliste plus que jamais et le général de Gaulle était un homme en marche".