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Élections cantonales : les réactions politiques à l’issue du 1er tour

Selon les résultats officiels du ministère de l’Intérieur portant sur près de 99% des bulletins dépouillés, le Parti socialiste est arrivé en tête du premier tour des élections cantonales avec 25,04% des voix, l’UMP en seconde place avec 17,07%, talonné de près par le Front national qui réalise le score historique de 15,18%. Le Front de gauche recueille plus de 9% et Europe Ecologie-Les Verts 8,28%. Un scrutin marqué par une abstention record de 55,6%. Voici quelques réactions politiques à ces résultats...
Article rédigé par franceinfo
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Martine Aubry, première secrétaire du PS : "Les Français ont mis la gauche, notamment le Parti socialiste, largement en tête un peu partout", s'est félicitée dans une première réaction Martine Aubry. Selon elle, les Français "ont envoyé à la fois le message de
l'exaspération qui est la leur à l'égard du gouvernement et leur volonté de changement". "Ce n'est ni l'abstention ni le vote pour le FN qui permettront d'apporter des réponses", a-t-elle cependant ajouté.

Marine Le Pen, présidente du Front national : Le FN, "ce n'est plus exclusivement un vote de protestation". "Nous allons demander aux électeurs d'amplifier cette vague qui peut mettre à mal une politique appliquée depuis 30 ans par l'UMP et le PS". Il faut "renforcer la vague bleue Marine".

Louis Aliot, vice-président du Front national : "Quelque chose est en train de se passer", et "si ça continue, le Front va remplacer la droite".

Jean-François Copé, patron de l’UMP : "Là où nos candidats ne seraient pas présents au second tour, nous laisserons nos électeurs libres de leur choix, chacun comprenant que nous ne voterons pas pour le Front national". "Nous ne ferons pas et nous ne préconiserons pas de front républicain" avec la gauche. Cela "nourrit un certain nombre de connivences entre des adversaires politiques. Il n'y a non plus rien de commun entre l'UMP et le PS".

Claude Goasguen, député UMP de Paris : "C'est un avertissement à l'UMP et à Nicolas Sarkozy", "Nous sommes en pleine période de crise, les gens ne sont pas contents".

François Fillon : le Premier ministre a "regretté que les Français ne soient pas mobilisés" et a invité "chaque électeur à la responsabilité loin des postures démagogiques". La "droite républicaine" doit "se rassembler autour de ses valeurs".

Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie: "Nous appelons tous les électeurs à faire barrage au FN avec leurs bulletins de vote partout où il sera présent". "Le score du FN est une claque pour tous les démocrates".

Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche et candidat à l'investiture du Front de gauche pour la présidentielle : "Nous avons atteint l'objectif que j'avais fixé pour le Front de gauche d'un score à deux chiffres

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