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Droit de vote des étrangers : Benoît Hamon accuse François Fillon de faire de la "discrimination BCBG"

Benoît Hamon a estimé mardi 6 décembre que François Fillon pratique une politique de "discrimination bon chic bon genre", alors que le premier ministre défendra lui-même la position du gouvernement sur le droit de vote des étrangers, jeudi, au Sénat.
Article rédigé par Cécile Jandau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Benoît Hamon, porte-parole du Parti socialiste (JEAN-PIERRE MULLER / AFP)

Benoît Hamon a estimé mardi 6 décembre que François Fillon pratique une politique de "discrimination bon chic bon genre", alors que le premier ministre défendra lui-même la position du gouvernement sur le droit de vote des étrangers, jeudi, au Sénat.

Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a dénoncé mardi une politique de "discrimination bon chic bon genre", alors que le chef du gouvernement va exceptionnellement défendre en personne la position du gouvernement sur le droit de vote des étrangers, jeudi, au Sénat.

"Le premier ministre se mobilise en personne pour empêcher une conquête et un progrès démocratique", a commenté M. Hamon sur Public Sénat/AFP/La preuve par 3, estimant que François Fillon court "derrière le Front national".

L'association droit de vote et nationalité

"C'est sans doute très BCBG, François Fillon. C'est proprement dit, cela ne veut pas dire que cela soit très joli sur le fond. Cela ne m'étonne pas que le sale boulot soit fait par François Fillon", a-t-il ajouté. "Il est le premier ministre d'un gouvernement qui, sur les Roms et les étrangers en situation irrégulière ou régulière, a pratiqué une politique, sans doute bon chic, bon genre, mais une politique de stigmatisation et de discrimination de beaucoup de nos compatriotes ou beaucoup d'étrangers et d'immigrés", selon M. Hamon.

M. Fillon "défendra la position du gouvernement" jeudi au Sénat lors du débat sur la proposition de loi de la majorité de gauche visant à accorder aux étrangers le droit de vote aux élections municipales. Le chef du gouvernement ne veut pas "remettre en cause le lien qui associe dans notre histoire le droit de vote à la nationalité".

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