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Dominique de Villepin renouvelle son adhésion à l'UMP

Voilà plusieurs mois qu'il se pose comme le principal opposant de Nicolas Sarkozy à droite. L'ancien Premier ministre, qui a lancé son propre mouvement politique avec l'élection présidentielle de 2012 en ligne de mire, reste cependant attaché à son parti d'origine : il vient de reprendre sa carte à l'UMP.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 07/05/2014 16:22

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Pas plus tard que la semaine dernière, il critiquait encore vertement Nicolas Sarkozy et son "idéologie" de la sécurité. Dominique de Villepin rate rarement une occasion de se démarquer du président de la République. Le 19 juin dernier, l'ancien Premier ministre a même créé son propre mouvement, République Solidaire, qui lorgne plus qu'ouvertement vers la prochaine échéance présidentielle.

Et pourtant, Dominique de Villepin est toujours membre de l'UMP, toute entière massée derrière son chef de file, Nicolas Sarkozy. Xavier Bertrand, le secrétaire général du parti
majoritaire, s'est fait un plaisir d'annoncer la nouvelle : il a reçu le 30 juillet dernier un courrier de l'ancien résident de Matignon, avec une contribution de 100 euros - alors que la cotisation ordinaire s'élève à 25 euros. "Il y a joint une lettre dans laquelle il appelle à des réponses importantes
face à l'inquiétude grandissante qu'il note en France" détaille Xavier Bertrand.

"A l'UMP, il n'y a pas qu'une sensibilité"

Dominique de Villepin, membre de l'UMP et pourfendeur de la politique sarkozyste ? Il n'y a là rien de contradictoire, assure la porte-parole du mouvement villepiniste. "A République solidaire, on vient avec son histoire politique et on ne
l'abandonne pas" explique Marie-Anne Montchamp, qui est également députée UMP. "A l'UMP, il n'y a pas
qu'une sensibilité et pas seulement celle du président de la République".

Les adhérents de République Solidaire vont-ils être sensibles à cet argument ? Certains ne manqueront pas de se souvenir que Dominique de Villepin avait promis un mouvement "libre et indépendant", au-dessus des clivages partisans...

Céline Asselot avec agences