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Dominique de Villepin est toujours candidat même s'il y a un risque de sanction contre Nicolas Sarkozy

Mercredi 25 janvier, Dominique de Villepin était l'invité des 4 Vérités sur France 2. L'ancien premier ministre, candidat à l'élection présidentielle a commenté le "coup de blues" de Nicolas Sarkozy et le meeting de dimanche de François Hollande.
Article rédigé par Daïc Audouit
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Dominique de Villepin (FRED DUFOUR / AFP)

Mercredi 25 janvier, Dominique de Villepin était l'invité des 4 Vérités sur France 2. L'ancien premier ministre, candidat à l'élection présidentielle a commenté le "coup de blues" de Nicolas Sarkozy et le meeting de dimanche de François Hollande.

Dominique de Villepin est toujours candidat. Interrogé sur le nombre de parrainages recueillis auprès des maires, il répond "que ça avance et que ça progresse et qu'il est confiant".

Risque de sanction

Nicolas Sarkozy , en marge de son voyage en Guyane, aurait pour la première fois émis quelques doutes sur ses chances de victoire.

Cela peut-il amener M. de Villepin a retirer sa candidature ? "Non, je suis déterminé à aller jusqu'au bout et à apporter une alternative aux Français au-delà des partis et des alliances partisanes", poursuit-il.

Il a néanmoins commenté la psychologie du président de la République. "La question de la défaite se pose à tout candidat. Cela me parait une lucidité normale", explique-t-il.

"A l'évidence, la réponse n'est pas venue de la part du gouvernement pour répondre aux attentes desFrançais. Il y a une réalité. Le risque de sanction de la part de nos compatriotes. Je comprends qu'il s'interroge", déclare l'ancien premier ministre.

"Discours habile"

M. de Villepin a également été interrogé sur le meeting du Bourget de François Hollande, dimanche dernier. " C'était un discours habile, par moment émouvant sur certains sujets comme l'égalité sociale. Il a pu parler au coeur de certains de nos compatriotes", reconnaît-il.

"Mais on a peu entendu parler de la crise. Il a choisi à bon compte la finance comme bouc émissaire. Ce discours ne dessine pas le chemin qui va nous permettre d'avancer ensemble. Les socialistes ont parlé aux socialistes", conclut -il.

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