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Dominique Baudis premier Défenseur des droits

Avec près d'un mois de retard, le nouveau Défenseur des droits est nommé. C'est le député européen et président de l'Institut du monde arabe, Dominique Baudis qui hérite de cette toute nouvelle fonction. Une vaste tâche puisqu'il regroupe la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité, le médiateur de la République, le Défenseur des enfants et la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS).
Article rédigé par franceinfo
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Le médiateur de la République, comme la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE), la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) et le Défenseur des enfants, vont être intégrés au Défenseur des droits, créé par la réforme constitutionnelle de juillet 2008. Toute personne s’estimant lésée dans ses droits par le fonctionnement d’une administration pourra le saisir.

Toutes ces autorités administratives indépendantes avaient chacune tiré leur révérence fin avril. Elles s'étaient inquiété de la pérennité de leurs missions au sein du vaste ensemble du Défenseur des droits. "Les discriminations ne vont pas s'arrêter pour autant. Donc, les choses doivent continuer à avancer et les équipes sont là pour le faire. Il n'y a pas de diminution de postes, ni de licenciements", avait prévenu le le président de la Halde, Eric Molinié.

Dominique Baudis, actuel président de l'Institut du Monde Arabe devra donc rassurer et définir les frontières complexes de son nouveau poste. Cet ancien journaliste, maire de Toulouse pendant 18 ans, a été président du Conseil régional de Midi-Pyrénées, et député de la Haute-Garonne. Il a également présidé le Conseil supérieur de l'audiovisuel. Il est député européen. En 2003 il était sorti blanchi après des accusations, lancées par des prostituées de Toulouse dans le cadre de l'affaire Allègre, du nom d'un tueur en série.

Caroline Caldier, avec agences

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