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Discours Sarkozy : les convaincus... et les autres

Pour les uns, il a prononcé "un discours historique", donné "un signal fort" ; les autres n'ont entendu "qu'effets d'annonce et slogans vides", voire "la promesse du pire". Le chef de l'Etat n'a pas réalisé l'union sacrée autour de ses propositions pour sortir de la crise.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France ©RF / R. Vantard / A.M)
  • François Hollande, le Premier secrétaire du Parti Socialiste, regrette que Nicolas Sarkozy ne s'aperçoive que maintenant des méfaits du capitalisme :
    "il mène depuis 18 mois une politique libérale faisant aveuglément confiance au marché. Il n'y a eu (dans ce discours) aucune annonce de mesure".
    Même critique de la part du député PS de l'Essonne, Julien Dray :

    • Ce qui a frappé le leader du MoDem, François Bayrou, "c'est l'immense distance entre le nombre de promesses faites et la réalité". Lui estime qu'il y a eu (beaucoup) d'annonces, mais "on verra qu'elles sont rendues impossibles par l'absence de moyens".

    • Pour le PCF, "loin de les protéger, Nicolas Sarkozy fait aux Français la
      promesse du pire. Le pire pour les salaires, le pire pour la
      croissance, et au final, le pire pour l'ensemble des Français".

    • Pas convaincu, et pas rassuré non plus, le secrétaire général de Force Ouvrière :

    Mais le Président de la République a quand même convaincu, ou rassuré :

    • le patronat, notamment : pour le MEDEF, il a prononcé "un discours véridique, ambitieux,
      historique, à la hauteur du défi auquel nous sommes tous confrontés".

    • Jean-François Roubaud, le président de la CGPME, est lui aussi satisfait :

    • Quant à Jean-François Copé, il se félicite que le Président de la République ait "su trouver les mots", et réaffirmé "la nécessité absolue de tenir fermement le cap des réformes".
      _ Le patron du groupe UMP à l'Assemblée qualifie ce discours de Toulon de "signal fort".

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