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Discours présidentiel de Toulon, le jour d'après

L'intervention de Nicolas Sarkozy sur la situation financière, hier soir dans le Var, a suscité nombre de réactions et d'analyses. Forcément contrastées...
Article rédigé par franceinfo
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REUTERS/Charles Platiau)

Très attendue, l'intervention du chef de l'Etat hier soir à Toulon n'aura pas laissé indifférents partisans et opposants à Nicolas Sarkozy ou à la majorité présidentielle, sans qu'on sache pour autant si la mission de "rassurer" qui était la sienne a été menée à bien, auprès des Français...

Commentateurs, politiques ou analystes sont au moins d'accord sur deux points : le discours de Toulon n'a inclus aucune annonce nouvelle ou spectaculaire, et le Président a nettement "gauchisé" son propos.

Devant 4.000 personnes, Nicolas Sarkozy s'est surtout attaché à livrer son analyse et son diagnostic de la situation financière actuelle, et de la crise venue notamment des Etats-Unis. Comme lors de son discours de New York, il a dénoncé un "capitalisme perverti" et s'est à nouveau prononcé pour une "remise à plat" de l'ensemble du système financier international.

Comme attendu, le Président a fustigé les "parachutes dorés" dont le Medef devrait demander ces prochains jours la suppression, et appuyé sur les réformes que la majorité entend mener dans le pays. Comme celle de la taxe professionnelle, ou des collectivités locales...

Entre autres réactions (voir notre article), celle du secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez, qui a estimé que Nicolas Sarkozy avait "montré l'image d'un capitaine courage tenant fermement le gouvernail".
_ Quant au premier secrétaire du PS François Hollande, il a déploré la "lucidité tardive" de Nicolas Sarkozy pour "reconnaître les méfaits du capitalisme".

Matteu Maestracci

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