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Marche contre l'austérité : entre 25 000 et 100 000 manifestants

Il s'agissait de la première démonstration de force de la gauche de la gauche depuis la débâcle du PS aux municipales, et l'arrivée de Manuel Valls à Matignon. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Jean-Luc Mélenchon (avec l'écharpe rouge), coprésident du Parti de gauche, défile à Paris pour réclamer un changement de cap à François Hollande, le 12 avril 2014. (PIERRE ANDRIEU / AFP)

"Maintenant, ça suffit". C'est le mot d'ordre de la manifestation qui s'est tenue à Paris, samedi 12 avril. Plusieurs milliers de personnes ont défilé à l'appel des partis partenaires du Front de gauche (PCF, PG). Elles réclamaient une inflexion de la politique de François Hollande, à leurs yeux plus favorable aux patrons qu'aux salariés.

En tête de cortège, les leaders du Front de gauche, Pierre Laurent (PCF) et Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), ont entouré leur invité d'honneur, le Grec Alexis Tsipras, candidat de la gauche européenne à la présidence de la Commission européenne. Parmi les formations qui mont mené la manifestation, il y avait également le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), un collectif d'associations et plusieurs fédérations syndicales.

"Hollande ça suffit" proclamait une banderole recouvrant la statue de la place de la République, point de départ de cette nouvelle marche "contre l'austérité, pour l'égalité et le partage des richesses" qui a rallié la place de la Nation.

Entre 25 000 et 100 000 manifestants

La préfecture de police a dénombré 25 000 personnes dans le cortège. De son côté, Jean-Luc Mélenchon a affirmé sur Twitter que 100 000 personnes étaient réunies à Paris pour la première démonstration de force de la gauche de la gauche depuis la débâcle du PS aux municipales, et l'arrivée de Manuel Valls à Matignon.

Ni Europe Ecologie-Les Verts ni l'aile gauche du Parti socialiste ne sont officiellement associés à cette marche. Mais un membre du Bureau national du PS, l'économiste Liêm Hoang Ngoc, était visible dans les premiers rangs. Selon cet eurodéputé sortant, "Hollande s'est trompé de Premier ministre et nous impose un virage qui n'a pas été discuté, il y a un grand trouble dans l'aile gauche du PS, il nous faut un congrès extraordinaire pour clarifier la ligne politique".

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