Cet article date de plus de treize ans.

Dernier jour de campagne avant le second tour des régionales

Les meetings se multiplient à droite comme à gauche à deux jours du second tour des régionales. Après les tractations la gauche se présente unie dans la quasi totalité des régions. L'UMP tente de mobiliser les abstentionnistes.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

Temps de lecture : 2min

"Il n'y aura pas de Grand Chelem". Martine Aubry l'a reconnu hier soir sur Canal +. S'exprimant sur la très probable victoire de Georges Frêche en Languedoc Roussillon la première secrétaire du Parti socialiste a expliqué qu'il était impossible pour le PS de prendre toutes les régions. Et Martine Aubry de préciser, "lorsqu'on bafoue les valeurs de gauche on n'est plus un homme de gauche".

Après les discussions de début de semaine, la gauche veut apparaître unie et la photo de famille s'impose. En Île-de-France hier le socialiste Jean-Paul Huchon, l'écologiste Cécile Duflot et le communiste Pierre Laurent ont fait estrade commune au Zénith, à Paris, devant près de 3000 militants et sympathisants.

L'UMP, de son côté tente de mobiliser les abstentionnistes. Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale était hier soir à Toulouse. Il a apporté son soutien à la tête de liste UMP en Midi-Pyrénées, Brigitte Barrège. Il a lancé un appel à ceux qui ne sont pas allés voter dimanche dernier. Appel aussi à ceux qui ont voté pour d'autres partis, y compris pour le Front National.

Derniers jours de campagne marqués par des bourdes et des erreurs

Mercredi soir le Premier ministre a annoncé, à tort, la mort d'un policier à Epernay. François Fillon, durement mis en cause par Martine Aubry, s'en à son tour pris à la première secrétaire du Parti socialiste. François Fillon en meeting en Alsace pour tenter de conserver cette région à droite a accusé Martine Aubry "de se déshonorer en sonnant le tocsin avec les mots les plus durs qui soient au premier tour contre un candidat, Georges Frêche, et en appelant au second tour a voter pour lui comme si de rien n'était".

En Champagne-Ardenne les militants du PS terminent la campagne en empaquetant les bulletins de vote en raison d'une erreur administrative. Dans cette région ou rien n'est encore joué, les bulletins de la liste de Jean-Paul Bachy ont été refusés pour cause d'inversion de noms sur la liste de l'Aube. Conséquence, l'équipe de campagne du président sortant doit acheminer le matériel électoral correct dans les bureaux de vote par ses propres moyens.

Baptiste Schweitzer, avec agences