Dans le JDD, Hollande et Sarkozy expliquent ce qu'ils attendent du débat du 2 mai
Le Journal du dimanche publie, dimanche 29 avril, un entretien croisé des deux candidats à l'élection présidentielle. Interrogés sur le vote des électeurs FN et le débat du 2 mai, François Hollande et Nicolas Sarkozy, se confrontent sur le papier.
Dans son édition de dimanche, le JDD a confronté les réponses des deux candidats à une série de questions identiques, à une semaine du second tour de l'élection présidentielle. Parmi les thèmes abordés : le vote des électeurs du Front national (FN), et leurs visions du débat du 2 mai.
Le vote des électeurs FN
Le candidat socialiste affirme vouloir s'adresser "à ce qu'il y a de meilleur en chacun d'entre nous, sans jamais désigner un bouc émissaire et sans flatter de mauvais instincts".
Selon M. Hollande, pour convaincre les électeurs FN de voter pour lui, "c'est sur le terrain économique et social que le débat doit se placer, ainsi que sur celui de la morale politique".
De son côté le président-candidat déclare que les électeurs de Marine Le Pen doivent "être respectés et écoutés". Il attaque ensuite directement son adversaire : "Si vous vous abstenez, votre abstention servira le candidat socialiste", déclare-t-il.
Selon lui, le programme de M. Hollande équivaut au "retour du laxisme et de la culture de l'excuse dans le domaine de la délinquance", "l'assistanat", "le vote des immigrés et la régularisation de tous les étrangers en situation illégale".
Le débat du 2 mai
S'exprimant sur le débat de l'entre-deux-tours, M. Hollande explique : "Pour le préparer, j'ai travaillé sur mes propositions et j'ai étudié les contradictions ou les incohérences du projet du candidat sortant". "Mais surtout", ajoute le candidat PS, "au-delà du duel attendu, c'est vers les Français que je veux me tourner. Ce sont eux que je veux convaincre. Pas Nicolas Sarkozy !"
Pour sa part, Nicolas Sarkozy déclare que les Français attendent du débat une "confrontation" qui "les éclaire sur deux projets et deux personnalités". "J'irai à ce débat avec ma sérénité, ma détermination, sans coach puisqu'il semble que M. Hollande en ait un", poursuit le candidat de l'UMP.
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