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Vidéo Quand Danielle Mitterrand a failli payer de sa vie son soutien aux Kurdes irakiens

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Durée de la vidéo : 2 min
VIDEO. Quand Danielle Mitterrand a failli payer de sa vie son soutien aux Kurdes irakiens
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Article rédigé par France 2
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La créatrice de la fondation France Libertés, militante des droits de l’Homme, a toujours soutenu la cause des Kurdes irakiens contre le régime de Saddam Hussein. En 1992, le convoi de la femme du président François Mitterrand dans le nord de l’Irak a été la cible d’un attentat qui a fait cinq morts… Extrait du magazine "13h15 le dimanche" du 22 avril.

Comme à l’époque de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, la mort frôle à nouveau Danielle Mitterrand à l’été 1992. La femme du président de la République François Mitterrand (1981-1995) s’est déplacée au Kurdistan irakien. Le convoi de la créatrice de la fondation France Libertés est visé par un attentat. L’explosion de l’une des voitures fait cinq morts et de nombreux blessés. La militante des droits de l’Homme, indemne, se rend au chevet des survivants.

Les Kurdes, dont elle soutient notamment la cause contre le régime de Saddam Hussein, accusent le gouvernement irakien. A son retour en France, elle déclare aux journalistes : "On est dans un pays en guerre. Et il y a continuellement des attentats. Bon, on court le risque." Cela remet-il en cause son action, lui demande-t-on ? "Vous croyez que je suis une fille à renoncer ?" répond-elle calme et déterminée.

François Mitterrand "était très admiratif"

"François est partagé sur son idée de l’engagement. Danielle a failli mourir pour son combat pour les Kurdes. Il était très attentif et très admiratif de l’engagement qu’elle avait pris", rappelle Frédéric Mitterrand, ancien ministre de la Culture (2009-2012) et neveu de l’ancien chef de l’Etat au magazine "13h15 le dimanche(Facebook, Twitter, #13h15).

"Mon père lui disait souvent : 'Je ne ne peux pas aller aussi loin que tu le souhaites, parce que l’ONU, la realpolitik, affirme de son côté l’un de leurs fils Gilbert Mitterrand. Mais continue à creuser le sillon pour que cela fasse mûrir cette situation que nous essaierons de porter politiquement'. C’était une complicité aussi sur ce plan-là. Très forte." 

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