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Crise à l'UMP : la nouvelle direction validée par un vote formel

Le triumvirat Juppé, Raffarin, Fillon – propulsé mardi à la tête de l'UMP – devra être validé par un vote formel avant le 15 juin. C'est ce qu'indiquent les trois anciens Premiers ministres dans un communiqué.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
  (François Fillon, Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé sont désormais à la tête de l'UMP © Maxppp)

La direction collégiale pour sortir l'UMP de la crise devra être validée par un vote formel avant le 15 juin, date de la démission de l'actuel président du parti Jean-François Copé. L'arrivée d'un triumvirat composé d'anciens Premiers ministres (Jean-Pierre Raffarin, Alain Juppé et François Fillon) a été décidée mardi dernier, après la démission de toute l'équipe dirigeante.

"Cette solution, de nature politique, rendue nécessaire par les difficultés politiques, juridiques et financières auxquelles l'UMP fait face, a fait l'objet d'un large consensus au cours de cette réunion, et nous l'avons tous trois acceptée", écrivent les trois anciens Premiers ministres samedi dans un communiqué commun.

Mais les trois hommes expliquent aussi : "Il nous paraît clair qu'elle devra être validée par un vote formel au cours d'un nouveau bureau politique statutaire avant le 15 juin. Dans cette attente, nous nous interdisons de prendre quelque décision que ce soit."

Une manière de répondre aux quelques voix qui s'étaient élevées en fin de semaine pour expliquer que ce qui s'était passé mardi ne l'avait pas été dans les clous juridiques.

Un député demande la démission de Jérôme Lavrilleux

Les révélations sur l'affaire Bygmalion, qui ont entraîné la démission de Jean-François Copé continuent de provoquer des remous. Ce samedi, le président de la fédération UMP du Pas-de-Calais Daniel Fasquelle, par ailleurs député, a demandé la démission de Jérôme Lavrilleux de son mandat de député européen.

Jérôme Lavrilleux a reconnu que des prestations fournies par Bygmalion avait été indûment facturées à l'UMP au lieu d'être imputées aux comptes de campagne de Nicolas Sarkozy.

"Il ne s'agit pas d'accabler un homme, mais de rétablir la confiance des militants et des Français", explique Daniel Fasquelle pour justifier sa demande de démission. Il l'écrit aussi sur son compte Twitter :

"C'est une question d'éthique, de justice et de crédibilité. La démocratie française, mais aussi l'Europe ont besoin d'élus irréprochables", souligne Daniel Fasquelle.

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