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Copé met en garde contre "un tour de vis fiscal" après les législatives

Jean-François Copé a mis en garde mardi au 20 heures de France 2 contre "un tour de vis fiscal" qui suivrait les législatives si la gauche obtenait la majorité. Il a renvoyé dos à dos Front national et Front de gauche : "ils se valent".
Article rédigé par Anne Brigaudeau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Jean-François Copé (AFP)

Jean-François Copé a mis en garde mardi au 20 heures de France 2 contre "un tour de vis fiscal" qui suivrait les législatives si la gauche obtenait la majorité. Il a renvoyé dos à dos Front national et Front de gauche : "ils se valent".

Invité du 20 heures de France 2 mardi 12 juin, le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé a averti les électeurs du "tour de vis fiscal" qui suivrait les législatives, selon lui, si la gauche était élue.

"Attention, -a-t-il dit, car si la gauche a tous les pouvoirs, elle va faire un tour de vis fiscal" qui va "peser" sur les classes moyennes.

Copé s'en prend au "laxisme" de la gauche

Le député de Seine-et-Marne en campagne pour sa réélection a aussi insisté sur "le laxisme de la gauche" sur les questions sécuritaires -évoquant la "dépénalisation du cannabis" - et budgétaires.

Interrogé sur la stratégie "ni ni" de l'UMP vis-à-vis du Front national (pas de Front républicain et maintien du candidat UMP en cas de triangulaire), le maire de Meaux a renvoyé dos-à-dos Front national et Front de gauche. "Ils se valent", a-t-il déclaré en réponse à une question de David Pujadas.

La polémique Trierweiler : "une affaire d'une incroyable légereté"

Enfin, interrogé sur le tweet de soutien de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni, qui se présente à La Rochelle contre Ségolène Royal, il s'est dit "très mal à l'aise" : "Ecoutez, je suis très mal à l'aise pour commenter cette affaire qui est d'une incroyable légèreté. Je me mets à la place des Français qui doivent être effarés".

"Vous vous rendez compte que (pendant) cette élection majeure qu'est l'élection législative dans un climat de crise --attendez ! L'Italie quasiment au dépôt de bilan, l'Espagne qui a un renflouement de 100 milliards d'euros pour ses banques, une crise dont François Hollande ne parle pas - on nous demande de faire des commentaires sur quelque chose qui, excusez-moi, n'est pas du niveau".

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