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Copé déplore la "dégradation" des relations franco-allemandes

Jean-François Copé, numéro un de l'UMP, a assuré mercredi sur France 2 que "le premier passif" du premier mois de présidence Hollande était "la dégradation" des relations franco-allemandes, qu'il impute au chef de l'Etat français.
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Jean-François Copé (AFP)

Jean-François Copé, numéro un de l'UMP, a assuré mercredi sur France 2 que "le premier passif" du premier mois de présidence Hollande était "la dégradation" des relations franco-allemandes, qu'il impute au chef de l'Etat français.

Alors que la chancelière Angela Merkel est attendue dans la soirée à Paris, le député-maire de Meaux a affirmé sur France 2: "Si on devait faire le bilan du premier mois d'exercice des fonctions présidentielles de M. Hollande, ce qui pour moi est le premier passif", c'est "la dégradation extrême des relations entre la France et l'Allemagne, à l'initiative, hélas, du président français".

"Les provocations se sont multipliées, c'est très inquiétant", a insisté Jean-François Copé.

"Le rôle d'un grand dirigeant n'est pas de flatter uniquement l'esprit cocardier"

N'est-ce pas dû au fait que le chef de l'Etat tient tête à la dirigeante allemande ? "Mais on n'est pas dans un match !", s'est exclamé le secrétaire général de l'UMP.

"C'est en faisant le lien très fort" entre les deux pays "que l'on crée le moteur de l'Europe". "Le rôle d'un grand dirigeant n'est pas de flatter uniquement l'esprit cocardier de tel ou tel pour le plaisir", a argumenté l'ancien ministre.

"M. Hollande a multiplié vis-à-vis de l'Allemagne les gestes de détachement"

"M. Hollande a multiplié vis-à-vis de l'Allemagne les gestes de détachement, alors que rien ne peut se faire si l'Allemagne et la France ne sont pas la main dans la main sur un travail de sérieux budgétaire et de réformes structurelles", a-t-il insisté.

François Hollande et Angela Merkel doivent, mercredi soir à Paris, tenter de rapprocher leurs positions, à la veille d'un Conseil européen crucial pour une zone euro plombée par l'austérité.

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