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Conflits sociaux : Manuel Valls ne crie pas encore victoire

Pas de grosses perturbations dans le métro jeudi, pas de grève des contrôleurs aériens ce week-end. La stratégie du gouvernement de déminer au cas par cas en restant ferme sur la loi Travail semble payer. A la tête du gouvernement on ne crie pas encore victoire. En déplacement à Athènes pour 24 heures, le Premier ministre s’est confié jeudi dans un entretien informel avec la presse française.
Article rédigé par Julie Marie-Leconte
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Manuel Valls est actuellement en déplacement en Grèce  © Petros Giannakouris/AP/SIPA)

Crier victoire serait absurde et déplacé, dit Manuel Valls. Il l’affirme : il n’oublie pas que cette loi nourrit encore l’inquiétude de beaucoup de Français. Mais il ne cache pas non plus  sa satisfaction : selon lui, le climat s’est apaisé, il estime que l’on commence enfin à s’intéresser au fond du texte, il s’en réjouit, et il réitère : la loi sera votée, il n’y aura ni retrait, ni modification de l’article 2, tout au plus ce qu’il appelle des "éclairages " pour lever les craintes dans des secteurs d’activité spécifiques.  "On passe des étapes importantes " constate le Premier ministre, convaincu que reculer aurait sonné le glas pour toute réforme dans le pays. Céder devant la rue aurait marqué la victoire de la "brutalité ", c’est le terme qu’il emploie.

Pour la SNCF, décision lundi?

A une semaine du coup d’envoi de l’Euro, le chef du gouvernement affiche sa sérénité. Il faut encore toutefois déminer le conflit à la SNCF. Sans vouloir s’exprimer sur l’avenir de son patron, Guillaume Pepy, il promet des annonces sur la trajectoire financière de l’entreprise. "Mais il faut aussi penser à la trajectoire financière de l’Etat ", sourit-il. Il se donne jusqu’à lundi.  

 

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