Conférence sociale : François Hollande veut inscrire le dialogue dans la Constitution
La conférence sociale annoncée par le gouvernement s'est ouverte lundi 9 juillet à Paris au Conseil économique social et environnemental. Le chef de l'Etat François Hollande a prononcé un discours d'ouverture donnant les principaux axes de réflexion.
Gouvernement, patronat et syndicats ont rendez-vous lundi 9 et mardi 10 juillet au Palais d'Iéna à Paris pour participer à la "grande conférence sociale". François Hollande en a donné les principaux axes de réflexion, en discours d'ouverture de ces deux jours de débats.
- Hollande veut "inscrire dans la Constitution" le dialogue social
Parmi les principales directives lancées par le président, François Hollande a déclaré qu'il voulait "inscrire dans la Constitution" le dialogue social, ajoutant qu'il n'y aurait "pas de loi sans concertation".
Il faut dire que le dialogue n'est pas ancré dans la tradition en France. Pour François Hollande, il faudra donc "inscrire dans la Constitution le rôle du dialogue social" car "il n'y aura pas de lois qui pourront être votées par le Parlement sans qu'il y ait eu une phase de concertation".
- Hollande souhaite un "contrat de génération" début 2013
François Hollande a souhaité aussi que le dispositif du "contrat de génération", l'une de ses promesses de campagne, entre en vigueur début 2013.
Ce dispositif pourrait favoriser les entreprises embauchant un jeune tout en gardant un senior.
"En tout état de cause, je souhaite que le dispositif du contrat de génération puisse entrer en vigueur au début de l'année prochaine", a-t-il déclaré.
Le chef de l'Etat a demandé aux participants de réfléchir aux modalités de ce contrat, qui constitue l'une de ses promesses de campagne.
- Hollande veut redonner à l'Etat son rôle de régulateur social
Du reste, François Hollande a déclaré que "l'Etat ne pourra pas rester inactif" devant les plans sociaux en cours.
"Face aux plans sociaux qui sont annoncés dans plusieurs entreprises et qui semblent avoir été envisagés depuis longtemps, l'Etat ne pourra pas rester inactif", a affirmé le chef de l'Etat.
De quoi recadrer les missions de l'Etat qui a désormais "rendez-vous dans un an" pour un premier bilan.
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