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Comment Nathalie Arthaud juge les journalistes qui l'interrogent ?

Jacques Cheminade se plaint du traitement que lui réservent les médias lors de cette campagne. Qu'en est-il des autres "petits candidats" ? Au lendemain de son passage à DPDA, Nathalie Arthaud revient pour FTV 2012 sur ses relations avec la presse.
Article rédigé par Daïc Audouit - Propos recueillis par
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Nathalie Arthaud sur le plateau de DPDA (Thomas Samson / AFP)

Jacques Cheminade se plaint du traitement que lui réservent les médias lors de cette campagne. Qu'en est-il des autres "petits candidats" ? Au lendemain de son passage à DPDA, Nathalie Arthaud revient pour FTV 2012 sur ses relations avec la presse.

Les apparences sont parfois trompeuses. A travers la lucarne de la télévision, Nathalie Arthaud peut apparaître comme quelqu'un d'énervé et de toujours en colère. Alors qu'en réalité, c'est une personne calme, souriante et d'un commerce agréable.

C'est donc très tranquillement mais franchement que la candidate de Lutte Ouvrière a répondu à nos questions sur ses relations avec la presse, quelques minutes après son passage à "Des Paroles et des Actes".

Trouvez-vous que les journalistes soient condescendants avec vous parce que vous seriez une "petite candidate" ?

Nathalie Arthaud: Non, non pas condescendants, je ne crois pas. Effectivement je vois qu'ils ne comprennent pas du tout, du tout, du tout et qu'on est sur une autre planète en quelque sorte, mais je ne sens pas spécialement de condescendance.

On est bien identifiés. On n'a pas les mêmes idées finalement. Moi je suis révoltée, eux ils ont plutôt tendance à défendre l'ordre actuel des choses. Et cela se sent quand même dans absolument toutes les interviews.

Quel était pour vous l'enjeu de votre passage à DPDA ?

C''était la première fois que j'étais invitée à une émission politique dans cette campagne. On peut le dire. Car pour le reste c'était des interviews mais pas vriament les grandes émissions politiques auxquelles je n'ai pas eu accès.

Là, c'était la seule et effectivement, il ne fallait pas la rater. J'ai pris du temps aujourd"hui (NDLR hier) pour la préparer. J' ai essayé de pas trop charger l'agenda de la journée. Ca c'est sur. Mais bon moi, je n'avais pas fait les émissions de deux heures avant. J'ai du concentrer tout ce que j'avais à dire en 16 minutes. Ce n'était pas facile. J'espère que j'y suis arrivé.

Avez vous apprécié qu'on évoque votre métier de professeur d'économie lors de l'émission sur un mode malicieux ?

C'est assez ridicule plutôt . Tous les enseignants ont des idées politiques. Moi, au moins les miennes , elles sont connues et les élèves, ils savent davantage à quoi s'attendre avec moi et ça les fait réfléchir au contraire.

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