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Centrafrique : des élections coûte que coûte

La Centrafrique vote ce mercredi pour élire son président et ses députés. Un scrutin présenté comme un premier pas vers la paix, dans un pays marqué par des violences intercommunautaires.
Article rédigé par Antoine Giniaux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

Les Centrafricains élisent ce mercredi leur nouveau président de la République et leurs députés, après trois ans de violences et d'affrontements entre les musulmans de la Séléka et les chrétiens anti-balaka. Cette élection est présentée par la communauté internationale comme l'espoir d'une base démocratique, pour en finir avec ces divisions qui ont fait des milliers de morts depuis trois ans.

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Les électeurs craignent toutefois une fraude dans les urnes et, déjà, les soupçons pèsent autour des bureaux de vote.

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Les élections à la présidence et à l'Assemblée nationale ont été plusieurs fois repoussées, elles étaient à l'origine prévues dimanche dernier. Un problème d'acheminement des urnes et de formation des assesseurs a obligé à un report de trois jours. En septembre, les troubles qui avaient éclaté dans la capitale, Bangui, avaient également, poussé les autorités à décaler le scrutin.

Trente candidats sont en lice pour l'élection présidentielle. Trois personnalités se détachent du groupe. Il s'agit de deux anciens Premier ministre, Anicet-Georges Dologuélé et Martin Ziguélé, ainsi qu'un ancien ministre, Karim Meckassoua.

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