Cantonales : les réactions politiques sur France Info

Pour Martine Aubry, les Français ont "ouvert la porte du changement. Et nous allons nous y engouffrer".
Marine Le Pen revendique "une forte poussée" du FN entre les deux tours.
Pour l'UMP, Jean-François Copé concède que la majorité est "un peu déçue", mais affirme que le PS est "très loin" des résultats qu'il escomptait.

Claude Goasguen, député UMP de Paris, sur France Info : "Cet avertissement ne doit pas être perdu. Car en réalité, le vote du FN est encore fondamentalement un vote de refus, et non un vote d'adhésion. En réalité, les électeurs ont fait un peu ce qu'ils ont voulu...”

Pour le porte-parole du PS, Benoît Hamon, pas question de bomber le torse après la victoire du PS. Eu égard à l'abstention qui a encore marqué le deuxième tour des cantonales.
_ “A force de répéter qu'il n'y a qu'une seul politique possible, on finit par considérer que ce sur quoi on vote, ne cesse de rétrécir. Il est donc assez logique qu'ils (les Français) choisissent une expression plus radicale”.

Jean-Vincent Placé, vice-président Europe Ecologie, chargé des relations extérieures : “Nous progressons, mais je ne me réjouis pas du scrutin que nous venons de vivre. Car le score du FN veut dire aussi que la gauche alternative à Sarkozy n'est pas encore celle qui suscite une espérance, un enthousiasme, une volonté du peuple français. Et notre rôle, ce sera de réinventer et d'attirer vers le vote les abstentionnistes”.

Hervé Morin, président du Nouveau centre, élu à Cormeilles (Eure).
_ L'ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy ne fait pas dans la dentelle. Ses attaques visent son ancien patron : "C'est l'échec de l'UMP, de la majorité. Le score du FN, c'est l'expression d'une impatience, le besoin de retrouver l'éthique et l'exemplarité au sommet de l’État".

Jean-Luc Mélenchon se félicite des scores du Front de gauche, et en particulier du Parti de gauche qu'il préside.